Au sortir de ses études universitaires de droit en 2012, alors qu’elle accomplit ses premier pas dans la vie active, Amandine Sarfati réalise qu’elle a certaines lacunes. En particulier, elle n’est guère à l’aise avec les aspects pratiques de son métier de juriste. Ce constat la pousse à créer en 2019 l’Institut Supérieur du Droit, école privée n° 1 de droit implantée à Paris, Lyon et Bordeaux, sans compter son campus virtuel. Axé sur une professionnalisation poussée des cursus de droit allant jusqu’à bac+5, l’ISD veut former des juristes immédiatement employables par les entreprises.
Avocate au barreau de Paris depuis 2012, Amandine Sarfati exerce à son compte dans le domaine du droit du travail. Cependant, après cinq années passées à l’Université, elle se rend compte qu’elle a appris la théorie, mais non la pratique du droit. « Par conséquent, avoue-t-elle, je n’avais pas acquis de bons réflexes pour lire un contrat ou rédiger des actes juridiques. Si bien que mes premières années d’exercice se sont révélées douloureuses, avec des périodes de profond découragement ». Ayant pris conscience de ces lacunes, elle fonde en 2019 l’Institut Supérieur du Droit (ISD), école privée n° 1 de droit en France proposant des formations professionnalisantes allant jusqu’à bac+5.
L’Institut Supérieur du Droit, axé sur la pratique et le concret…
En mettant en place l’ISD, Amandine souhaite permettre aux étudiants d’être tout de suite opérationnels au terme de leurs études. L’ISD propose ainsi des formations axées sur la pratique, dispensées par des professionnels. Il s’agit pour ces derniers de transmettre un savoir-faire tout en faisant travailler leurs étudiants sur des cas concrets. En sortant de l’ISD, ces derniers doivent pouvoir rédiger un contrat, une mise en demeure, de même qu’ils doivent se montrer capables d’évaluer un risque judiciaire. « Toutes choses au cœur du métier de juriste, mais que pourtant l’Université n’apprend pas, observe Amandine. Cette dernière permet d’acquérir un raisonnement s’appuyant sur la théorie du droit. Cependant, la pratique demeure la grande oubliée des cursus universitaires ».
À l’inverse, l’ISD propose des séances de cours « orientées pratique ». Il insiste ainsi sur la façon de rédiger des actes juridiques et judiciaires, en ayant recours à des mises en situation ou bien en s’appuyant sur l’étude de dossiers réels. De même, les formalités relatives à la création de sociétés ou au recouvrement des créances sont largement abordées.
En droit du travail, les étudiant de l’ISD apprennent par exemple à rédiger une requête aux prud’hommes ou à répondre à des conclusions. « En outre, nous soumettons l’ensemble de nos étudiants à un examen commun portant spécifiquement sur la rédaction d’actes. Durant ces épreuves, nous leur demandons de rédiger une requête ou des conclusions. Nous leur fournissons par exemple les pièces d’un dossier, à partir desquelles ils doivent rédiger une rupture conventionnelle ».
… sans oublier la culture judiciaire et les soft skills
Outre la rédaction d’actes, l’ISD dispense des cours consacrés à l’histoire judiciaire. Cela permet d’étudier les grands procès des 20e et 21e siècles. « Car il est important de donner à nos étudiants une solide culture judiciaire ».
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Outre les matières strictement juridiques, l’ISD consacre certains de ces enseignements aux soft skills. Les étudiants prennent ainsi davantage confiance en eux. Cela passe par des cours de théâtre et d’éloquence. « Nous avons également des cours de plaidoirie, pour que les étudiants se sentent à l’aise lorsqu’ils prennent la parole en public ».
Institut Supérieur du Droit : faciliter l’insertion dans le monde du travail
De plus, l’ISD offre un accompagnement renforcé en matière d’insertion professionnelle, dimension absente des cursus universitaires classiques. « Nous avons un bureau spécialement dédié à cette question : le ‘carrières center’. Son objectif consiste à aider les jeunes à trouver du travail en leur proposant des coachings CV, des coachings entretien d’embauche ou encore des coachings sur la vie en entreprise. Le carrières center adresse également des heures de stages et de contrats à nos étudiants. De cette façon, il permet de créer du lien avec les entreprises ».
Compte tenu du nombre d’inscrits à l’Université, aucun ne peut vraiment y bénéficier d’un accompagnement personnalisé. Au contraire, avec un effectif de 1.700 étudiants, l’ISD propose des enseignements en petits groupes, au sein d’un campus à taille humaine. Les équipes demeurent à disposition des étudiants pour leur permettre d’évoluer dans les meilleures conditions pour être certains de décrocher un job. Amandine insiste sur ce point : « c’est cela notre objectif prioritaire ».
L’Institut Supérieur du Droit, voie royale pour devenir juriste en entreprise
En revanche, comme le précise Amandine, « l’ISD ne se destine pas à former des avocats. Nous formons plutôt des juristes en entreprise, directeurs juridiques, directeurs RH ou encore chargés de gestion de patrimoine ». L’École propose ainsi quatorze domaines de spécialité en mastère 2 et neuf, en mastère 1. Cela va du droit des affaires au droit de la santé, en passant par le droit fiscal, celui du travail, du sport ou encore celui des étrangers.
Comme le constate Amandine, le droit des affaires attire encore la majorité des étudiants. En effet, les débouchés y sont les plus nombreux. Cependant, le droit du numérique pend une importance croissante. Tout comme le droit de la compliance, couvrant la réglementation que les entreprises doivent respecter en interne. « En effet, la réglementation est de plus en plus dense, ce qui accroît la demande de juristes en conformité, prévention des risques et compliance ».
L’ISD fait évoluer ses cursus en fonction des dernières tendances car il demeure ‘à l’écoute’ marché du travail. Ainsi, Amandine et ses équipes mettent en place dès l’année prochaine un cours sur le droit et l’intelligence artificielle. « En effet, nous avons conscience que ce nouveau paramètre est appelé à jouer un rôle croissant. Nos étudiants doivent être en mesure d’adapter leur méthode de travail en conséquence ».
Cursus en alternance au sein d’entreprises partenaires
Afin de renforcer son caractère professionnalisant, l’ISD propose des formations en alternance dès la troisième année. C’est-à-dire que l’étudiant répartit sa semaine entre deux jours de cours à l’ISD, et le reste, en entreprise. Cela peut se faire dans le cadre d’un stage ou d’un contrat de professionnalisation. Finalement, à l’issue de son cursus, il bénéficie d’une expérience en entreprise lui permettant de se différencier auprès des recruteurs.
Parmi les profils d’étudiants dont Amandine est la plus fière, elle cite celui d’une diplômée de mastère 2 en droit du sport. Sans aucune autre expérience que celle acquise au cours de son alternance, cette dernière a décroché un poste de responsable juridique chez Clermont Foot, club de ligue 1 !
Un corps professoral de praticiens du droit
Le corps professoral de l’ISD est composé de professionnels du droit : avocats, directeurs juridiques, huissiers ou encore magistrats, tous en activité. Ils viennent à l’ISD pour partager leur expérience, et aussi transmettre leur savoir-faire. Il font ainsi travailler leurs étudiants sur des dossiers qu’eux-mêmes ont eu l’occasion de traiter au cours de leur vie professionnelle.
En outre, l’ISD organise des masterclasses au sein desquelles des personnalités du droit sont régulièrement invitées. « Nous avons ainsi récemment accueilli Pierre-Olivier Sur, ancien bâtonnier de Paris. Nous recevons aussi régulièrement Nathalie Tomasini, avocate de talent et symbole de la lutte contre les violences faites aux femmes ».
Institut Supérieur du Droit : une École de la gagne !
Comme le précise Amandine, l’ISD ne délivre pas de diplômes d’État, mais des diplômes d’École. Ces derniers permettent néanmoins de s’insérer en entreprise à des niveaux bac+4 et bac+5. De plus, ils représentent une alternative intéressante par rapport à l’Université. Car cette dernière a de plus en plus de mal à pouvoir accueillir tout le monde. « Après une licence en droit, de nombreux étudiants se voient refuser l’accès à un M1 ou M2. Alors qu’il s’agit de jeunes brillants, présentant d’excellents profils ! Pour ces derniers, l’ISD se veut un tremplin pour réussir leur vie professionnelle ».
Amandine Sarfati se confie sur un obstacle rencontré lors de la fondation de son Institut Supérieur du Droit et sa grande détermination à faire vivre et à développer son Institut. Photo : (c) ISD. Vidéo : (c) LaTDI.
C’est la raison pour laquelle Amandine refuse de considérer l’ISD comme un choix par défaut. Pour des centaines d’étudiants, explique-t-elle, il s’agit bien du choix numéro 1. Preuve en est : « alors que les résultats des partiels universitaires ne sont pas encore tombés, nous avons déjà reçu plusieurs dizaines de candidatures. Ces personnes veulent nous rejoindre avant même d’avoir pris connaissance de leurs résultats ! » Sans doute parce qu’elles sont convaincues que l’ISD constitue « l’École de la réussite et de la gagne. Et c’est bien ainsi que nous souhaitons être perçus ! », conclut notre interlocutrice.
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