MyKidStory : histoires autogénérées dont votre enfant est le héros ! (Julien PIAU et Victor ABRAHAM)

En créant MyKidStory en 2024, Julien PIAU et Victor ABRAHAM ont l’ambition de réconcilier plaisir et apprentissage. Grâce à des histoires personnalisées générées par leurs algorithmes, les enfants de trois à douze ans apprennent un tas de nouvelles choses, depuis la lecture jusqu’à l’histoire, la géographie ou les mathématiques, sans même s’en rendre compte !

Bien qu’ils ne soient pas encore pères eux-mêmes, Julien PIAU et Victor ABRAHAM ont de nombreuses affinités avec le monde de l’enfance. Le premier avoue être « très famille ! J’ai de nombreux petits neveux et cousins dont j’aime bien m’occuper. Moi-même, je suis à la croisée de la génération d’enfants ayant grandi avec des livres physiques, et celle ayant grandi devant les écrans ».

Quant à Victor ABRAHAM, il n’oublie pas, lui non plus, qu’il a été un enfant avant d’être un adulte. « J’ai toujours beaucoup aimé la lecture. Étant très curieux de nature et aimant apprendre, j’ai grandi avec les histoires de La Cabane magique ou de Père Castor. J’aime ainsi les histoires qui permettent d’apprendre sur des sujets variés. Je discute également beaucoup avec les enfants pour me tenir au courant de leurs attentes ».

Julien PIAU et Victor ABRAHAM se rejoignent sur MyKidStory

Les deux hommes cultivent donc un lien fort avec l’enfant qu’ils ont été. Cependant, ils ont parcouru bien du chemin depuis ! Aujourd’hui ingénieur informatique spécialisé en intelligence artificielle (IA) et machine learning, Victor ABRAHAM fonde en 2021 Layerdev, une Entreprise en Services Numériques spécialisée dans la conception et la gestion de projets informatiques. À l’heure actuelle, il se penche sur les modèles de langage élargis (LLM) utilisés par ChatGPT ou OpenAI, notamment pour générer des textes. De fil en aiguille, il en vient à lancer avec Julien PIAU MyKidStory, une startup éducative ou Edtech, en 2024.

Quant à Julien PIAU, il est issu d’une formation en école de commerce (master en entrepreneuriat). Il commence par faire ses armes dans le secteur de l’immobilier d’entreprise. Cependant, la pandémie de Covid l’arrête dans son élan. Il se penche alors sur les secteurs qui ne connaissent pas la crise : web et e-commerce. C’est ainsi qu’il décide de faire pivoter sa carrière et rejoint Victor ABRAHAM dans l’aventure de Layerdev, puis MyKidStory.

Retrouver le plaisir d’apprendre !

Victor ABRAHAM reconnaît avoir beaucoup travaillé sous la contrainte, étant plus jeune. « Avec MyKidStory, nous voudrions ne conserver que le plaisir d’apprendre. Nous souhaitons lever tous les blocages liés à l’apprentissage abrupt et contraignant. Car cela contribue à créer des complexes chez les enfants. Or, nous voulons permettre à ces derniers de s’épanouir quand ils apprennent. Il n’est pas nécessaire de créer de la frustration chez eux ! »

Avec Julien PIAU, il commence à travailler sur la création de livres, mais également sur d’autres projets éducatifs au début des années 2020. Ainsi, la phase de développement de MyKidStory, durant laquelle les deux hommes abordent des sujets techniques difficiles, dure un an. Car ils veulent que leur proposition soit la plus aboutie possible.

MyKidStory : toucher un public le plus divers possible

Une fois qu’ils sont satisfaits de leurs algorithmes, ils passent à la phase de tests, capitale pour l’aboutissement de leur projet. Car ils se rendent bien compte que les parents ont tous des attentes différentes. « Nous avons donc demandé à plusieurs centaines de familles de bien vouloir se prêter à des tests. Cela nous a permis de peaufiner au maximum nos algorithmes, en prenant en compte les retours de chacune d’entre elles ».

Parmi les familles ayant accepté de se prêter au jeu, Julien PIAU se rappelle le cas de parents d’enfants avec certains troubles (autisme, dyslexie ou syndrome de Down). « Cela nous a permis d’atteindre des publics plus divers, en personnalisant au maximum nos histoires ». Selon Julien, les histoires personnalisées incitent certains enfants « différents » à se sentir davantage en confiance. Pour Victor ABRAHAM, les histoires de MyKidStory mettent en avant certaines valeurs, comme le respect de l’autre, l’engagement ou encore les bonnes manières. « Nous cherchons ainsi à favoriser l’inclusion de l’enfant ».

En outre, les deux entrepreneurs ajoutent des fonctionnalités éducatives à leur projet, comme les quizz ou les définitions des mots les plus compliqués. Cette phase de tests dure trois mois. « Lorsque nous avons été satisfaits du résultat, nous avons commencé à ouvrir notre solution à un large public ».

MyKidStory : une prise en mains facile et rapide

Aujourd’hui, les parents peuvent accéder à la plateforme MyKidStory.io sur tous types d’appareils : ordinateur, téléphone ou tablette. Ils sont invités à renseigner le prénom de leur enfant, son âge ou encore son genre. Comme le note Julien PIAU, « l’âge est une information permettant d’adapter le style narratif et la longueur des textes, de même que la complexité du vocabulaire ». Les utilisateurs peuvent également ajouter un grand nombre d’éléments de personnalisation. Par exemple : un lieu ou des thèmes particuliers. Enfin, ils doivent télécharger une photo du visage de leur enfant pour en faire le héros de l’histoire illustrée ainsi générée.

Victor ABRAHAM poursuit : « en quelques minutes, une histoire illustrative est générée. Du point de vue éducatif, elle propose les définitions des mots les plus difficiles. Les explications sont données en des termes simples, adaptées à l’âge de l’enfant, pour qu’il puisse élargir son vocabulaire ».

Ainsi, sans même s’en rendre compte, l’enfant apprend ! Sur des thèmes aussi variés que l’écologie, les mathématiques, la science ou l’histoire. Selon Victor ABRAHAM, « si l’enfant est intéressé par le passé, nous allons ajouter un contexte historique à l’histoire que nous générons. S’il se montre curieux à propos du monde qui l’entoure, nous allons replacer son histoire dans un contexte géographique particulier. Nous centrons aussi nos récits sur l’apprentissage des bonnes manières ou encore la confiance en soi ».

Apprendre sans même s’en rendre compte !

Si MyKidStory n’intègre pas d’exercices à proprement parler, cela ne l’empêche pas d’être un outil éducatif. Comme le souligne Victor ABRAHAM, « le but consiste à apprendre via le story telling. Cependant, nous voulons aller beaucoup plus loin. Nous voulons créer une plateforme éducative où l’histoire ne sera finalement qu’un prétexte pour apprendre un tas de choses nouvelles ! »

Julien PIAU acquiesce en insistant sur l’expérience éducative offerte par MyKidStory, en fonction de l’âge des enfants. « Par exemple, les illustrations visuelles et sonores sont capitales pour les plus jeunes (trois à six ans). Ensuite, entre six et dix ans, l’enfant sait désormais lire, et nous insistons sur le vocabulaire. Au-delà de dix ans, nous formons son esprit critique, en lui apprenant à bien interpréter une information, des faits historiques ou scientifiques ». Au total, MyKidStory s’adresse à un jeune public allant de trois à douze ans.

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MyKidStory quitte l’écran pour devenir un livre physique !

Bien entendu, les deux entrepreneurs prennent en compte les critiques adressées au numérique. En effet, il est couramment reproché à ce dernier de ralentir le développement cognitif des enfants. Selon Victor ABRAHAM, « nous avons eu beaucoup d’échanges avec des parents à ce sujet. Si notre plateforme relève bien du numérique, nous offrons néanmoins la possibilité aux parents de recevoir chez eux un livre physique, imprimé en France. Cela peut même être une excellente idée de cadeaux ! » Par ailleurs, la plateforme intègre un système permettant d’imprimer son propre livre à la maison.

Dans un futur proche, Julien PIAU et Victor ABRAHAM souhaitent élargir la palette des âges auxquels MyKidStory s’adresse. C’est ainsi qu’ils s’intéressent aux livres audio. « Nous voulons permettre aux enfants les plus jeunes d’apprendre de nouveaux mots grâce à la compréhension et à l’analyse des mots qu’ils entendent ». MyKidStory compte bien mettre toute la puissance du numérique au service d’une noble cause : l’acquisition de nouvelles connaissances par les plus jeunes !

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